• chapitre 4

    Chapitre  4: Paré au décollage                                      

    Au début, il ne se passa rien. L’ascenseur n’avait pas changé d’un iota, si ce n’est qu’à présent, le bouton ne clignotait plus.

    -Qu’est ce que… Commençais-je.

    Mais le corbeau, comme à son habitude, me coupa la parole :

    -Rrrah, foutue vieille machinerie, maugréa-t-il, foutu service de maintenance, foutu vieil ascenseur  rouillé ! Je leur avais dit, moi, à ces p’tits branleurs de techniciens, de la rénover, cette obsolète foutue barque ! Je leur avais bien dit ! Mais est ce que quelqu’un m’écoute jamais ? Non ! Huit milles années de bon et loyaux services pour en arriver à se faire traiter à peine mieux que la racaille du sous sol ! Je leur dirais moi que…

    Lancé à fond dans sa diatribe endiablée, il revint sur son perchoir qu’il se mit à arpenter de long en large, battant rageusement des ailes à chacun de ses pas. Ses croassements indignés résonnaient fortement dans le petit habitacle, sans pourtant parvenir  à recouvrir le sinistre grincement qui semblait provenir de  toutes les parois. L’ascenseur avait commencé à produire ce bruit vers le milieu de son discours,  et il s’intensifiait d’une inquiétante manière.

    -Euh, monsieur…Tentais-je d’abord de le prévenir, lançant un regard affolé au sol de la cabine qui avait commencé à trembler.

     Mais l’oiseau était bien trop occupé à maudire ces « foutus p’tits bon à rien de technicien », et leur mère, et leur grand-mère, et apparemment toute personne ayant un lien de parenté avec eux pour ce rendre compte que le sol de la cabine vibrait de plus en plus fort tandis que l’effroyable hurlement métallique s’intensifiait jusqu’à devenir assourdissant. Les lampes clignotèrent, plongeant l’ascenseur tantôt dans une douce lumière rassurante et tantôt dans une obscurité totale. Je commençais à craindre pour ma vie, où plutôt, pour ma mort. Pouvions-nous mourir une deuxième fois ? Ou allions nous dans ces cas la ? Pourquoi, par tous les diables, avais-je suivi ce maudit corvidé ?

    -Monsieur ! Insistais-je, paniquée, en tentant vainement de trouver un objet auquel m’accrocher pour ne pas être jeté à terre par les vibrations de l’appareil.

    L’ascenseur se mit alors lentement en branle, dans une plainte à s’en écorcher les oreilles. Le corbeau stoppa enfin son monologue courroucé et parut se rendre compte du chaos de la situation actuelle. Au lieu de paniquer, ou seulement de paraître préoccupé comme il aurait était normal, il poussa un croassement de joie et enroula ses serres fermement autour de son perchoir.

    -Comme je disais, accroche ta ceinture, ça va enfin décoller ! Youhouuuuuuu ! Hurla-t-il, ayant apparemment oublié qu’il était en train de maudire tout le service technique, tandis que l’ascenseur prenait de plus en plus de vitesse.

    Bientôt, il alla si vite que je fus projeté à terre. Vous savez, cette sensation que vos entrailles deviennent super légère quand vous descendez à toute vitesse une montagne russe ? Eh bien là, c’était exactement le contraire. Mes entrailles paraissaient vouloir se sceller au sol tandis qu’un millier de tonnes m’aplatissaient le corps contre la moquette, et cette vertigineuse sensation s’aggravait à mesure que nous prenions de la vitesse. Autant dire que cela n’allait pas en s’arrangeant…

    Le corbeau, lui, était euphorique. Il continuait à pousser des cris de joie, les ailes collées au corps pour éviter de tomber, et répéter sans cesse que c’était la meilleure chose qui lui était arrivée depuis plus de cinquante ans. Ce  fou ne paraissait pas se rendre compte que la plainte de l’appareil devenait de plus en plus aiguë, qu’il ne cessait d’accélérer et que si cela continuait ainsi, nous allions nous écraser à plus de deux cent km/heure sur le plafond de la cage d’ascenseur, si toutefois il y en avait un… L’idée de me retrouver catapultée dans l’espace dans un ascenseur de luxe avec un oiseau complètement fou me traversa brièvement l’esprit, avant que mon estomac ne me rappelle à l’ordre. Oh non, j’allais vomir…Ou mourir…Ou les deux… 

    Mon supplice prit fin quand l’ascenseur s’arrêta soudain, si brusquement que tout mon corps fit un petit bond de quelques centimètres dont je retombai avec un « ouch » de douleur. Je restai quelque secondes affalée sur le sol, trop affaiblie par mon mal-être pour bouger, avant de réussir à me remettre tant bien que mal sur mes deux jambes.

    Les portes s’ouvrirent dans le même petit ding aigu que la dernière fois –même s’il paraissait plutôt ironique, maintenant – et je sortis à la suite du corbeau, qui lui s’était gaiement envolé de son perchoir en fredonnant une chanson paillarde, pas le moins du monde affecté par nôtre folle péripétie. Mes jambes à moi tremblotaient et mon cœur battait à cent à l’heure, mais j’étais indemne tout de même.

    Nous pénétrâmes dans un couloir étroit, aux murs verts sombres écaillés qui donnaient une impression étouffante, faiblement éclairés par un plafonnier fatigué. Il y n’y avait que quatre porte, deux à droite et deux à gauche. Elles étaient toutes dans un état de délabrement avancé, à part celle du fond à gauche, dont l’ébène vernis brillait d’une lueur discrète.  Le corbeau voleta dans sa direction, et se percha sur un petite barre en bois scellée dans l’encadrement, sûrement construite à sa disposition. Sur la porte, il y avait un petit écriteau : « Bureau de St Pierre,  Directeur Général du Passage et des Longes, Archange Suprême, Membre Permanent du Conseil d’Or. Prière de ne pas déranger entre 14h et 16h30. » Je m’apprêtai à frapper, tout en me demandant que diable pouvaient être le Conseil d’or et si une Longe était comestible (cela, c’était plutôt mon estomac qui se le demandait), quand le corbeau m’interpella :

    -Attends une minute, petite.

     Je tournai mon regard vers lui, mes lèvres dessinant le « quoi, encore ! » qu’elles s’apprêtaient à proférer, mais je me ravisai devant sa mine sérieuse. Il avait la tête légèrement penchée sur le côté, et la lumière tenue des la lampe révéla des reflets bleus irisés sur ses plumes noires. Il scruta longuement mon visage, comme y cherchant quelque chose. Alors, pour la première fois depuis le bref moment que je le connaissais, il me parla sans ironie, sans ruse, juste avec une gravité solennelle :

     -Ecoute, petite. Je sais ce que tu penses de moi. Tu me vois comme un vieil oiseau fou et gâteux, passant son temps à couper la parole des gens et n’aimant rien plus qu’écouter le son de ses propres croassements. Et tu as raison.

    Je fis une moue coupable, mal à l’aise. Oui, c’est vrai, ces pensées avaient effleuré mon esprit, mais…

    -Cependant, je ne suis pas né de la dernière pluie, loin de là, continua-t-il, et j’avais l’étrange impression que ses petits yeux noirs lisaient dans ma tête comme dans un livre ouvert. Je gardais déjà cette barque quand les premiers hommes sont nés et avec eux les premiers dieux, et je serais encore là quand ils auront tous disparus et que les nouvelles espèces jailliront des restes de leurs squelettes.  Telle est ma destinée. Des gens comme toi, durant mon existence, j’en ai vu des milliers, et des gens tout court, des milliards. Et si j’ai un seul conseil à t’adresser, petite, c’est celui là : n’oublie pas qui tu es, et n’oublie pas pourquoi tu es ici. Certaines personnes essaieront de t’influencer, de te manipuler, de t’utiliser. Ne les laisse pas te dire ce qui est bien de ce qui est mal, car tu auras bien vite fait de te retrouver à béqueter d’la bouse au lieu des vers.

    Nous restâmes un instant à nous dévisager, tandis que j’essayais d’assimiler ce qu’il venait de me dire, et non sans mal. Je ne comprenais pas. En quoi cela pouvait m’aider ? Je voulais bien, moi, ne pas oublier ce que je faisais ici, mais il fallait déjà savoir ce que je faisais ici ! Et moi en train de béqueter de la bouse était une image que j’aurais préféré ne jamais avoir dans mon cerveau.

    -Tu ne comprends pas, constata-t-il. Va, ne te torture pas les méninges avec les réflexions stérile d’un vieux fou, cela ne te servirai à rien. Garde juste mon conseil précieusement en mémoire, veux-tu ? Peut-être t’aidera-t-il un jour à prendre la bonne décision.  Attends-moi là.

    Avant que je ne puisse demander des explications, il sauta sur la poignée et s’engouffra à travers la porte, qu’il me claqua au nez. Le message était clair. Attends sagement ici jusqu’à qu’on viennent te chercher.

    Pendant quelques secondes, je restais devant la porte, incrédule. Alors, c’est tout ? On me claquait la porte au nez, sans aucune autre explication que : « attends-moi là » ? Et dire que j’avais commencé à l’apprécier, ce satané piaf ! Je fus tentée de rentrer quand même dans le bureau, mais je me ravisais en me rappelant à qui il appartenait. Il y avait des gens qui s’étaient fait condamner à des souffrances éternelles pour beaucoup moins que cela, dans la bible. Brûler à jamais dans les flammes de l’enfer n’était pas un sort qui m’attirait beaucoup.

    Je me résignais donc à la patience, et réexaminai le petit couloir. Il était toujours aussi décrépi et peu accueillant, et je surpris même un cafard qui gambadait joyeusement entre les lames de parquet. Charmant. Le nez plissé de dégoût, je découvris qu’il y avait, tassés dans l’angle du fond, une petite chaise en métal pliante et un tas de magazines posés à même le sol. Trop fatiguée pour me rendre compte qu’ils n’étaient pas à peine cinq minutes plus tôt, je me laissai tomber sur la chaise avec reconnaissance et enterrai ma tête entre mes bras, les coudes posés sur les genoux.

    Maintenant toute seule, et sans autres occupations que regarder le cafard qui continuait à cabrioler allégrement sur le parquet, je me sentais vidée de toute mes forces, et une migraine commencer à poindre au niveau de mes tempes. J’avais envie de pleurer. Pas parce que j’étais morte – je n’avais rien à regretter de mon ancienne vie, surtout maintenant que je savais qu’il y avait « quelque chose » après – mais justement à cause de ce « quelque chose ». Ce « quelque chose », que j’étais incapable de définir avec des mots, ressemblait moins à une « suite » logique qu’ à un de ces rêves bizarres qu’on faisait après avoir consommer trop de sucreries avant de se coucher. La tête plongée dans mes avants bras, j’agrippai mes cheveux et les serrai jusqu’à la douleur, tout en me mordant la lèvre inférieur pour éviter de pleurer. Je ne devais pas pleurer.

     Analyse la situation comme tu le ferais avec un problème de maths. Sépare les éléments,  comprends les, met les en relation, regarde le nœud dans sa globalité. Je ne savais pas d’où venait cette petite voix sereine qui m’avait soufflé ces mots, mais elle me fut fort secourable. Je fermai fort les yeux, et m’imaginai un énoncé sur mon cahier de maths, comme les milliers d’énoncés sur les milliers de cahiers de maths que j’avais pu voir durant ma courte vie. Je vis même s’écrire les phrases dans une typographie noire basique, florissant sous mon doigt qui suivait la ligne telles des champignons après l’averse.

    « La magnifique intelligente meurtrière petite Eyline se fait écraser par un véhicule de transport commun lancé à 70 km/h sur une route urbaine. Elle éclate en milles morceaux se fait déchiqueter meurt décède et se retrouve dans un ascenseur avec environ 50 personnes dont un psychopathe au moins. Ces personnes brillent plus que le soleil à midi en Afrique possèdent un éclat surnaturel, et sont probablement décédées elles aussi. Quand la main de la petite Eyline de retrouve en contact avec l’épaule du psychopathe d’une de ces personnes, elle procède à un voyage astral à l’intérieur du corps dudit psychopathe de ladite personne. Elle y entend parler de Juges et d’un ticket et y voit d’autres images pas très catholiques.

    « Après cet impromptu accident, l’ascenseur arrive à destination et une voix de bimbo préenregistrée annonce que l’on s’apprête à pénétrer dans les Longes, sous la juridiction Gardangélique. Mais avant d’avoir pu sortir de  l’ascenseur, la petite Eyline se fait interpeller par un corbeau du nom de sans nom connu. Cet animal dégénéré ce corvidé ne donne aucune information importante à part qu’il la désigne sous le nom d’élue et l’informe de sa présentation imminente à St Pierre et manque de la tuer dans un ascenseur presque aussi dégénéré que lui avant de lui fournir des conseils à deux balles et de la laisser poireauter dans le couloir avec un cafard définitivement trop heureux pour ne pas être drogué que la petit Eyline décide d’appeler Bob. Sur l’écriteau de la porte de St Pierre, on peut lire : Bureau de St Pierre,  Directeur Général du Passage et des Longes, Archange Suprême, Membre Permanent du Conseil d’Or. Prière de ne pas déranger entre 14h et 16h30.

    « La petite Eyline ayant été injustement mise à la porte, nous ne détenons pas plus d’informations pour le moment.

    Questions :

    1)      1)Où se trouve la petite Eyline ?  Pourquoi est-elle et que fait-elle dans cet endroit ?

    2)      2)Si cet endroit est bien ce qu’elle pense, peut-elle y retrouver sa mère ?

    3)      3)L’oiseau a parlé d’élue. Elue de quoi ?

    4)      4)Pourquoi l’amène-t-on voir St Pierre ?

    5)      5)Pourquoi est-elle apparemment la seule à ne pas être au courant de tout cela ?»

    Je décidai d’arrêter là avec les questions : celles-là étaient les plus importantes, ou du moins les plus urgentes à régler.

    Bon, vu que j’étais convaincue d’être morte et qu’il y avait visiblement quelque chose après cela, je pouvais en déduire que je me trouvais sûrement en Enfer (le Paradis n’étant pas pour les assassins) ou quelque chose d’approchant. Cet endroit, même s’il n’était pas très agréable, ne ressemblait pas du tout à l’idée que je me faisais de l’Enfer, si bien que je décidai de l’appeler la Zone X. On arrivait donc à la zone X par un ascenseur, qui contenait environ une cinquantaine de personne par voyage. Me remémorant leur silence songeur et le billet vu dans les pensées du psychopathe, je notai mentalement qu’il y avait probablement un lieu avant l’ascenseur, dont j’avais bizarrement était dispensée.  Je repensai aussi au bref flash aperçu entre les portes de l’ascenseur, au premier arrêt : une sorte d’énorme douane d’aéroport, que la voix de femme avait appelé les Longes. Peut-être était-ce là que siégeaient les fameux Juges ? Qui décidaient sans doute si les défunts allaient au Paradis ou en Enfer ! Complétais-je mentalement, excitée par l’avancé de mon raisonnement. La zone X était donc une sorte d’avant-garde, un filtre à esprits ! Oui, ce raisonnement tenait la route, mais il n’expliquait toujours pas pourquoi je n’avais pas reçu le même traitement que tout le monde. Pourquoi m’étais-je directement matérialisée dans l’ascenseur, n’avais-je pas été informée de tout ce qui se passait ? Tant de mystères en ce bas (ou plutôt haut) monde !

    Mon cerveau tournait à cent à l’heure tandis que mes yeux étaient vaguement fixés sur Bob qui avait commencé à danser une sorte de macarena cafardienne, quand j’entendis le bruit.

    C’était un bruissement léger, délicat, celui du vent d’automne qui secouait doucement les feuilles roussies des arbres pour annoncer l’hiver. C’était un bruit que n’importe qui aurait entendu et qualifié de quelconque, avant de replonger dans ses pensées et de l’oublier à jamais.

    N’importe qui mais pas moi. Car c’était aussi mon bruit préféré au monde.

    Hypnotisée, je me levais de ma chaise et me dirigeai vers la première porte à gauche du couloir -diamétralement opposée  au bureau de St Pierre-, attirée par le bruit tel un rat dans le conte du flutiste d’Hamelin. Je posais la main sur la porte de la poignée, fus saisie par l’hésitation une seconde avant de la tourner. Et si c’était interdit ? Que l’on me surprenait à un endroit où je n’aurais pas du être ?

    Oh, allez ! Maugréa la petite voix intrépide de mon esprit. On ne vit qu’une fois, non ? Ca doit être pareil pour la mort ! Bouge-toi et ouvre cette porte !

    Comme souvent, j’écoutais cette petite voix débile et ses conseils douteux, et ouvrit la porte sans aucune autre pensée envers les conséquences de mes actes. Comme toujours, en fait.

    Mais pour la première fois (et la dernière fois, même si je ne le savais pas encore à ce moment là), je ne regrettai pas cette décision par la suite.

    Car ce que je vis, et fis, derrière cette porte…Cela transfigura ma vie à tout jamais.


  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Juin 2014 à 19:31

    Hey les gens ! J'ai déjà commencé à écrire la suite, mais avant de la poster, j'aurais une question à vous poser : qu'est ce que vous pensez qu'il se trouve derrière cette porte ? Cela pourrait être n'importe quel endroit, pensez-y bien ! (Je ne donne pas d'exemples de peur d'influencer). Il ne s'agit pas de deviner, mais juste d'écrire ce que vous pensez qu'il peut se trouver derrière cette porte, que ce soit plausible ou non.

    On va voir qui a la plus grande imagination ^^ !

    2
    Mardi 17 Juin 2014 à 19:54

    Je vais déjà lire les chapitres 1 à 4 puis je te redirais ce que j'en pense de cette porte ! happy

    3
    Mardi 17 Juin 2014 à 21:16

    Oookey merci :) Prends ton temps pour les lire, je sais qu'ils ne sont malheureusement pas aussi passionnant que ceux qu'on trouve dans les vrais livres. Alors te force pas, mais si tu pouvais me dire exactement ce que tu en penses à la fin ce serait top !

    Et pour la porte, quand tu auras lu le contexte, il s'agit de me dire ce que tu pourrais trouver derrière, et plus c'est délire mieux c'est (genre une plage, ou un bureau d'une grande entreprise de NY, ou le haut de la tour Eiffel, bref lâche toi xD)

    4
    Mardi 17 Juin 2014 à 22:04

    Salut ! Je vois que tu as changé de blog :) J'espère que ta tactique pour te remotiver à poster et à écrire va marcher ^^

    Sinon, je viens de lire ce dernier chapitre, et j'aime toujours, même si je trouve que pour le coup tu as un peu fait du remplissage. Mais rien de grave, on ne s'ennuie pas donc tout va bien !

    Il y a moins de faute, il me semble aussi (ou alors les deux premières épreuves du bac m'ont lessivé le cerveau, c'est très possible x)). Il y en a quand même une qui m'a fait tiquer : "Je fermis fort les yeux," c'est je fermai.

    Comme on apprend pas grand chose de nouveau dans ce chapitre, j'ai hâte d'être au suivant. J'adore toujours autant le personnage principal, et le corbeau et excellent dans son genre.

    Alors, derrière la porte il y a... hum... une forêt écarlate ! Avec des morceaux de temples en ruine qui lévitent à plusieurs mètre au-dessus du sol. Des serpent violets nagent entre les arbres... Il y a un grand lac, dont l'eau est turquoise et dont le fond est constitué de dalle de différents tons de bleus et de verts, au lieu d'être de la vase. Des libellules géantes volent sous l'eau.

    (Oui, je suis partie très loin. Mais c'est pas grave, non ?)

    Sinon, comme dans une semaine le bac est fini et que je serais par conséquent en vacances, tu t'es décidée pour le dessin que je te dois ? Ou toujours pas ?

    Bonne continuation !

    5
    Mardi 17 Juin 2014 à 22:37

    Moi aussi, je l’espère ^^ J'ai décidé de poster un peu chaque jour (je m'fais même des méthodes de travail et tout).

    Ouais, je sais, mais je voulais faire un peu de récapitulation pour que le lecteur ne se perde pas. Mais tkt, le prochain chapitre sera celui des grandes révélations ! ^^

    Ooooh zut la grosse boulette :O ! Vite je corrige, désolée.

    Merci, ça me fait plaisir. Même si comparés à tes écrits, les miens ne font pas vraiment le poids...

    Non justement, c'est parfaitement ça ! (d'ailleurs, cela ressemble étrangement à la suite...Il y aurait-il des dons de télépathie dont tu aurais oubliés de nous parler ? o-O...). (Si qqun d'autre lis ce commentaire, qu'il ne fasse pas attention a ce que je viens de dire et qu'il invente ce qu'il veule !)

    Allez, courage pour la fin du bac ! Et sinon, eh bien... Soit le corbeau de mon histoire, ou alors le paysage de ce que tu viens d’inventer, au choix ;)

    6
    Mardi 17 Juin 2014 à 22:42

    Aaargh, je viens de me rendre compte que les phrases n'ont pas été correctement barré dans l'énoncé à un moment du récit. C'est pour ça qu'il paraissait si bizarre...

    7
    Mardi 17 Juin 2014 à 22:47

    Allez tu peux le faire ! (dis celle qui n'a pas écrit une ligne depuis... quatre mois, au moins :)

    Tant mieux ^^ On va enfin savoir de quoi il retourne.

    Je ne trouve pas, au contraire. Surtout que tu n'as lu que mes nouvelles, pas ma fanfiction... que j'ai commencé il y a trois ans... et dont je n'ai écrit que le tiers (mais ça fait déjà 140 pages, c'est déprimant, surtout quand je relis les premiers chapitres et que je réalise qu'il faudrait que je les réécrivent...)

    Bien sûr que je suis télépathe ! Tu ne l'avais pas encore compris ? Je sais tout de toi ! (oui, je sais, la porte, j'y vais...)

    En tout cas, c'est marrant :) Mais c'est ce à quoi m'a fait penser le bruit des feuilles d'automne (et puis, j'ai revu tout oban star racers au lier de réviser le bac, donc forcément...)

    Bon je verrais :) Mais tu ne l'auras pas avant... un certain temps (la dernière personne à qui je dois un dessin l'attend depuis plus d'un mois...)

    8
    Jeudi 19 Juin 2014 à 16:32

    Je suis pas la seule, alors !

    Haha, mystères et boules de gommes ! (Jamais compris cette expression ^^)

    Pareil, j'ai relu mon prologue et je me dis qu'il est pas si cool, en fait... Mais bon, ça veut dire qu'on progresse, tant mieux ! C'est sur quoi, ta fanfiction ?

    Alors, tu sais ce que je fais tous les soirs à 23h49 précises o_O ?

    Toi aussi tu connais oban star racer ? Mais tu es parfaite, ma parole !

    Oh je vois... Madame a une liste d'attente ;P....

    9
    Jeudi 19 Juin 2014 à 17:15

    De toute façon, à chaque fois que l'on se relie, on a l'impression d'écrire n'importe quoi (enfin en tout cas c'est mon cas... :)

    Ma fanfiction est sur Saint Seiya (en fait j'ai repris le principe et les bases de l'univers, mais mon histoire se passe au VI siècle après J-C, donc j'ai inventé tout les personnages). J'ai aussi déjà écrit un court texte sur les mystérieuses cités d'or, et un sur les Légendaires.

    Mais oui ! A 23h49 précise tu.... lis ? (moi je dors, personnellement x)

    C'est l'une de mes séries préférées, avec les mystérieuses cités d'or. J'ai même réussi à parler d'oban star racer dans ma dissertation de philo pour le bac, tu vois le niveau...

    Non, c'est juste que je suis flemmardes et que l'inspiration s'en va très vite... et après il faut attendre qu'elle revienne, donc forcément... Mais dans cinq jours je suis en vacances donc ça devrait quand même arriver assez vite !

    10
    Vendredi 20 Juin 2014 à 18:10

    Pareil ^^ Je me dis que je pourrais faire des phrases plus élaborées et j'ai l'impression de trop me répéter dans mes expressions, mais bon, c'est peut être mon côté perfectionniste.

    Je ne connais pas du tout l'univers de Saint Seiya, alors va falloir que je me renseigne, sinon j'irais y faire un tour, pour dire ce que j'en pense !

    J'ai jamais pu accroché les cités d'or ;-; Pourtant, j'ai quasiment tout vu ! Mais au moment où il y a les extraterrestres qui ramènent leurs cranes chauves et allongés, mon cerveau s'est bloqué en mode : "fuck it biatch !". Pour tout dire, mon personnage préféré c'était la perruche ^^.  Et puis le générique, pire que les pokemons... Laaaaa, la-la la-la, esteban zia, tao les cités d'ooooor !... De quoi pourrir un cerveau juvénile !

    Eh bah nooon..... Ta ta ta ta !

    Te stresses pas va, fais le quand tu veux, moi ça me poses pas de problème t'attendre :D Par contre tu fais quoi ? Le corbeau ou le paysage ? Perso je préférerais le corbeau, pasque j'ai essayé de le dessiner et c'était juste... Beurk.

    11
    Vendredi 20 Juin 2014 à 18:23

    On doit avoir le même problème alors x) Je passe aussi mon temps à me préoccuper des détails :)

    Ah, c'est bizarre... Pourtant, j'ai toujours adoré... D'ailleurs, ce ne sont pas des extraterrestres, ce sont d'anciens muviens (ça ne doit pas se dire, mais c'est pas grave :) qui sont devenus stériles et ont muté suite à la guerre entre Mû et l’Atlantide, qui était plus ou moins une guerre nucléaire... Mais bon après, chacun ses goûts x) 

    Je ferais le corbeau, si c'est ce que tu préfères :)

    12
    Dimanche 22 Juin 2014 à 13:59

    ton histoire à l'air très bien mais si je peux me permettre de te dire cela, ton histoire est beaucoup trop longue et il arrive que l'on aille pas jusqu'au bout.........

    j'ai fait comme toi au début et on m'a dit pareil..... fais des chapitres ou sous-chapitre mais morcelle ton histoire.......

    je vais me faire plaisir à la lire en entier.......

    amicalement

    CORINNE

    13
    Dimanche 22 Juin 2014 à 17:50

    Merci du conseil ;) Je vais essayer d'organiser ça. Sinon ton histoire à toi elle est où ? Je l'ai pas vue sur ton blog.

    14
    Dimanche 22 Juin 2014 à 18:02

    ça va venir ma belle mais plus tard, pour le moment je suis entrain de faire des créations de glitters

    15
    Mardi 29 Juillet 2014 à 11:01

    Je pense que derrière la porte, vu qu'elle aimerait bien être riche, il y aurait comme dans le coffre fort de picsou!! Plein de pièces !!!!!!!!!!!!! Des pièces par milliers !!! Et encore des pièces !!!!!!!!! Partout des pièces !!!!

    DES PIÈCES !!!!!!!!!!!

    hum...je me suis un peu emballée ...

    16
    Mardi 29 Juillet 2014 à 16:02

    Haha tu m'as bien fait rire avec ton commentaire x) Mais elle entendait le vent, pas le bling bling des pièces ! x)

    17
    Mardi 29 Juillet 2014 à 18:14

    DES PIECEES !!! ELLES SONT PARTOUT !! ELLES NOUS OBSERVENT!!!! PLUS DE PIECES !!!!!

    hein quoi ?

    18
    Mardi 29 Juillet 2014 à 18:18

    Partout...Partout... *Se balance sur les talons, accroupie, les bras autours des genoux, l'air traumatisé*

    19
    Mardi 29 Juillet 2014 à 19:07

    XD

    Elles font trop de bruit... elles ... elles me parlent... CHUT !! TAISEZ-VOUS !!!

    Elles m'en veulent...

    20
    Mardi 29 Juillet 2014 à 19:25

    Non ! Elles sont en train de t'avoir ! Bientôt, elles nous contrôlerons tous ! :O

    21
    Mardi 29 Juillet 2014 à 19:47

    UN COMPLOT INTERGALAXIAL (eh oui) !!!! JE SUIS SURE QU'ELLES ÉTAIENT DANS LE COUP!! QUAND JE DIS ELLE, JE PARLE DES VOIX QUI ME PARLENT DANS MA TÊTE!!! JE SAVAIS DEPUIS LE DEBUT QU'ELLES COMPLOTAIENT CONTRE MOI AVEC LES PIECES !!!! MAIS JE LES AURAI, JE LES AURAI TOUUUUUUU......... CLING CLANG!

    22
    Mardi 29 Juillet 2014 à 19:48

    (le cling clang c'est le bruit des pièces qui m'engloutissent bien sûr, je sais j'imite très bien)

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    23
    Mercredi 12 Novembre 2014 à 14:17

    Haha, excellent chapitre ! xD

    Le personnage a un caractère que j'aime beaucoup ♥ Mais le corbeau euphorique est parfait je trouve x') Personnellement je pense à une énorme salle, sans plafond, où on voit des étoiles. La pièce est sombre, illuminé grâce à quelques chandeliers sur pied ici et là. Le sol est rempli de tapis noirs avec des symboles rouges et violets. Au milieu trône un énorme chaudron, de la fumée s’élève au dessus de la grosse marmite. Et derrière le chaudron un homme est assis avec un énorme chapeau pointu et de longs cheveux, style Dumbledore. Il lit un énorme livre. Et le bruissement provenait des pages qu'ils tournaient.

    Je m'égare. Je pense que je lis trop de romans fantasy en ce moment ...

    24
    Mardi 18 Novembre 2014 à 19:20

    Y'en a une qui a lu Harry Potter y'as pas longtemps ^^

    25
    Mardi 18 Novembre 2014 à 19:47

    Haha exactement :3

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