• chapitre 1

    • Chapitre 1

      « Plouf, plouf, parfois la vie fait plouf… »

      Les yeux fixés vers le haut, je détaillais ce plafond miteux qui m’avait vu grandir. Ce plafond, je le connaissais aussi bien que moi-même ; d’un affreux jaune pâle décoloré, dont la seule comparaison qui pouvait venir à l’esprit en le regardant n’était pas très hygiénique, parcouru de taches d’humidité çà et là, avec une petite fissure familière dans le coin supérieur gauche. Cette petite fissure qui, tous les soirs lorsque j’avais six ans, se transformait dans mon imaginaire en redoutable repère d’araignées mangeuses de fillettes. C’était à ces moments-là que, seule et terrifiée, j’appelais ma mère au secours à travers les murs fins comme des papiers de cigarettes, et elle accourrait pour chasser les monstres imaginaires et me réconforter d’un baiser sur le front, puis elle me bordait jusqu’à ce que je retrouve le sommeil lourd et paisible qui me caractérisait.

      C’est à peu près le seul souvenir heureux que j’ai de la femme qui m’avait élevée.

      Quand j’eus grandis, avec le fardeau des années et des responsabilités qui, peu à peu, s’amoncelaient sur mes épaules, mes relations avec ma mère devinrent de plus en plus tendues. Nous n’avions jamais était riches, ni même de classe moyenne, loin de là ; ma mère, qui gagnait un salaire miséreux avec son travail de femme de ménage, avait toujours eu du mal à joindre les deux bouts. Elle pensait que notre situation était due au fait qu’elle n’avait pas assez travaillé pendant ses études : qu’elle aurait pu, qu’elle aurait du faire mieux. Par conséquent, elle reportait cette idée sûr moi ; il fallait que je sois la meilleure à l’école, la plus intelligente, la plus cultivée, toujours être plus forte, toujours viser plus haut… Au début, j’avais essayé de la contenter : je passais tout mon temps libre sur des cahiers à réviser les maths qui me donnaient la migraine, j’apprenais par cœur les poésies des grands écrivains, je participais toujours énormément en classe et ramenais des bulletins plus que satisfaisants. Mais ce n’était jamais assez et c’était devenu une vraie obsession pour elle. Elle ne me félicitait jamais, et accueillait mes bons résultats par une moue désabusée et des « Ç’aurait du être mieux ». Devant ce traitement, l’ardeur première avec laquelle j’avais essayé de lui plaire s’était peu à peu transformée en amertume, puis en rancune. La crise d’adolescence n’avait rien arrangé, et les disputes avaient commencé à devenir de plus en plus fréquentes, jusqu’à que, un jour, excédée, je fugue de chez nous.

      A cette époque là, du haut de mes seize ans, j’étais persuadée que j’avais toujours raison et qu’à part mes quelques amis, toute la terre était contre moi. Je fis de mauvais choix, me liai avec les mauvaises personnes, enfin bref, je glissai de plus en plus sur la mauvaise pente, m’aventurant de plus en plus près vers la ligne de non-retour. Ligne que je franchis allégrement le jour où je fis ce qui serait mon premier et dernier braquage.

      Pour ma maigre défense, j’avais toujours vécu dans une pauvreté affligeante, et à seize ans, on rêve de mieux que d’un taudis miteux et un compte en banque cramoisi. Je rêvais d’argent à profusion, de pouvoir m’acheter les plus beaux vêtements de marques, de partir en vacance à la côte d’Ivoire… Si mes amis pouvaient le faire, alors pourquoi pas moi ?

      Ce pourquoi le jour où Chris, l’ami d’un ami, que j’avais rencontré lors d’une soirée pendant laquelle les pétards partagés nous avait vite rendu les meilleurs potes du monde, m’avait proposé de faire parti de son plan, j’avais accepté, persuadée que je le méritais.Chris était un gosse de riche négligé par ses parents, trop occupés par le travail, qui avait commencé à faire des conneries plus pour se faire remarquer qu’autre chose. Puis, se rendant compte que cela ne marchait pas, il avait cherché à faire toujours plus fort. Depuis les délits mineurs jusqu’aux crimes plus graves, et le comble, le jour où il m’avait proposé de participer à ce braquage à main armée dans une petite bijouterie des quartiers riches.

      En théorie, le plan était sensé être simple ; je me pointais à la bijouterie le plus innocemment possible, et après avoir observé les étagères comme n’importe quel client qui évalue les produits –histoire de repérer les bijoux les plus luxueux-, je m’approcherais du vendeur pour lui demander de me sortir un bijou des présentoirs juxtaposés à la caisse, comme si je voulais les examiner de plus près. Quand il se serait exécuté, je sortirais le flingue caché dans mon sac, leur hurlerais à tous de ne pas appeler la police, et ordonnerait au vendeur de me passer tous le fric et les objets les plus chers qu’il possédait, puis, quand tous cela serait fait, je flinguerais la caméra, sortirait en courant et Chris me récupérais en voiture. Nous nous enfuirions dans la nuit, tels les brigands des films policiers que regardait ma mère le samedi soir, et nous réaliserions tous nos rêves grâce à l’argent que nous aurions gagné ce jour là…

      Je refermai les yeux, sentant une vague de douleur remonter dans mon âme à l’évocation de ces souvenirs.

       Oui, c’était sensé être simple.

      Non, cela ne l’avait pas du tout été…

      ***

      Il pleuvait des cordes. Nerveuse, je regardais la pluie s’abattre violemment sur les vitres de la voiture de Chris, tout en entortillant les poignées de mon sac. Il était exactement 19h57, et je devais passer à l’action un quart d’heure avant la fermeture du magasin, c'est-à-dire dans 3 minutes. Nous avions choisi cette heure là en espérant qu’il y aurait moins de monde en fin de journée.

      Je jetai un énième coup d’œil à ma montre, l’estomac noué par l’angoisse. Un million de pensées me traversait l’esprit, un million de scénarios tragiques se dessinant devant mes yeux comme autant d’avertissements. Le fameux plan, concocté il y avait à peine une semaine par nos soins, à Chris et moi, et qui me paraissait alors infaillible, ne semblait tout d’un coup plus si ingénieux que ça…

      Chris me coupa dans mes sombres pensées en déclarant :

      -Bon, c’est ton tour maintenant. Tu dois y aller.

      Mais je ne pouvais plus bouger, paralysée par l’angoisse. Tous les risques que j’encourais m’apparaissaient clairement,  et je prenais –Enfin !- conscience de la gravité du crime que j’allais commettre. Prison. Tribunal. Criminelle. Tous ces mots tourbillonnaient dans mon esprit, me vidant de tout mon courage et mon énergie. On pourrait toujours reporter ça à plus tard, pensais-je… « Trop tard » chuchota une petite voix au fin fond de mon esprit.

      Comme s’il entendait mon dilemme intérieur, Chris se tourna soudain vers moi, et parut se rendre compte de mon état de panique avancé. Avec un sourire qui se voulait rassurant, il me prit la main :

      -Allez, tu vas pas te dégonfler maintenant, fit-il d’une petite voix suppliante. Tu n’as qu’à respecter le plan, et tout se passera bien. Ce sera comme dans un jeu vidéo !

      Je tournais mon regard vers lui, détaillant son visage maigre, anxieux et secoué de tics, sûrement dus au manque de drogue. « Alors c’est ça ton fameux coéquipier, ne pus-je m’empêcher de penser, un junkie qui te prends manifestement pour une idiote …Tellement lâche que c’est toi qu’il envoie faire tout le sale boulot. » « Mais c’est trop tard » répéta la petite voix, inébranlable.

      Oui, c’était trop tard, bien trop tard. La machine était lancée. Ne restait plus qu’à s’asseoir pour regarder le spectacle, et tenter de se rattraper aux branches quand elle aura fini son œuvre de destruction.

       En essayant de me motiver en pensant en quoi je pourrais dépenser l’argent quand je serais riche, je dégageai ma main de celle, glacée, de mon coéquipier, attrapais fermement mon sac à main, ouvris la portière et sortis de la voiture. Juste avant de fermer la portière, je me tournai vers Chris et lui dis d’une voix plus où moins posée :

      -Je serais sortie dans dix minutes. Ne sois pas en retard, ajoutai-je.

      Puis, sans attendre de réponse, je courus me réfugier du mauvais temps dans le magasin.

      L’endroit était petit, mais propre et bien éclairé. Le sol était carrelé de blanc, et les murs étaient d’un rouge sombre avec une frise dorée, dessinée en haut du mur, qui faisait ressortir encore plus l’ambiance sobre mais luxueuse de la boutique. Des présentoirs en verre, où étaient disposées toutes sortes de merveilles en métal précieux, occupaient l’espace à gauche de la porte, et la caisse se tenait à droite, collée contre une sorte de commode transparente qui contenait les bijoux les plus chers.  Il y avait une petite porte derrière la caisse, qui menait sûrement à une arrière-salle. Je balayais discrètement du regard la caméra, située dans le coin au fond à gauche, le visage dissimulé par un cache-nez et un bonnet qui ne choqueraient personne vu la température extérieure.

      Comme nous l’escomptions, l’endroit était vide. La vendeuse me salua en souriant et me proposa poliment de l’aide, que je déclinais tout aussi poliment, avant de faire semblant d’observer les étagères en me plaçant subrepticement dans l’angle mort de la caméra, comme l’exigeai le plan. Le plan. Je commençai sérieusement à détester ce mot. 

      Après avoir passé au moins trois minutes à fixer la même bague tout en stressant comme une folle, je me décidais enfin à passais à l’action. Je me tournais vers la vendeuse -en prenant bien soin de garder le dos face à la caméra- et je m’approchais de la caisse. Puis, je pris mon courage à deux mains :

      -Euh, excusez-moi, combien vaux cette bague ? demandais-je, la voix à peine plus aiguë que d’habitude, en pointant du doigt l’une des bagues de la commode.

      -Le prix est écrit sur l’étiquette, à côté, vous voyez ? me répondit-elle avec le sourire gentil qu’on les gens persuadés que leur interlocuteur n’est pas très futé.

      A ce moment là, je faillis tout abandonner, tellement j’étais mortifiée et embarrassée de ma stupidité. Mais je me repris et je continuai, les joues cramoisies ;

      -Hum, oui. En fait, je voulais plutôt la voir, si-vous-pouviez-me-la-sortir-ce-serait-sympa-c’est-pour-ma-mère-vous-comprenez-c’est-son-anniversaire-des-cinquante-ans-c’est-pas-tous-les-jours-et-c’est-pour-ça-que… Que… balbutiai-je, incapable de finir cette phrase sans queue ni tête, débitée à toute vitesse sous l’effet de l’angoisse.

      -Que vous voudriez lui faire une surprise, continua la vendeuse, clémente, m’empêchant ainsi de me ridiculiser encore plus.

      -Oui, soupirais-je, soulagée.

      -Pas de problème ! C’est vrai qu’il n’y a rien de plus beau que le sourire d’une personne à qui on offre un cadeau, me répondit-elle tout en se baissant pour ouvrir la commode en verre. Je me rappelle que pour les soixante ans de ma mère, nous, c'est-à-dire tous ses enfants, nous étions mis en commun pour lui acheter une péniche. Vous comprenez, continua-t-elle tout en sortant la bague de  l’étui où elle était disposée, c’était son rêve depuis toute petite, je me rappelle qu’elle nous racontait tout le temps que… Oh, désolée, je parle trop, comme d’habitude, s’excusa-t-elle avec un sourire contrit, les joues roses à cause de l’afflux sanguin à son visage. Tenez, voici la bague, fit-elle en la posant sur le comptoir, 16 carats, avec un rubis authentique…

      Le reste de ses paroles se noya dans le bourdonnement confus de mes pensées, tandis qu’une évidence s’imposait à moi. Je ne pourrais jamais la braquer. Elle avait l’air si gentil, avec ses cheveux bruns ébouriffés, ses lunettes rondes en fer et son air un peu étourdi, qui la faisait ressembler à une chouette étonnée. Non, elle ne le méritait pas. Tant pis pour Chris et son plan foireux, je ne m’éloignerais pas autant du droit chemin.

      Tandis que je m’apprêtais à remercier la vendeuse pour le temps qu’elle m’avait accordé et à partir, je sentis un sentiment explosif naître au niveau de mon abdomen et se répandre dans mes veines telle une traînée de feu liquide, brûlant toutes pensées raisonnables sur son passage. Ce n’étais pas de la colère, ni même de la rage.

      C’était de la fureur à l’état pur.

      Soudain, je me vis, comme possédée, sortir le petit pistolet équipé d’un silencieux de mon sac, puis exploser la caméra d’une seule balle, avant de braquer calmement le canon de l’arme vers la tête de la vendeuse. Je ressentis une euphorie maligne au spectacle de la décomposition de son visage, passant de l’enjouement tranquille  à la stupéfaction totale, pour enfin conclure en beauté sur une terreur mêlée d’incompréhension. Oh oui, elle pouvait avoir peur de moi, cette sale petite riche : toujours si arrogante et supérieure, à me montrer des bagues hors de prix juste pour me narguer…Regarde comme tu es pauvre et pitoyable, tu n’es même pas assez intelligente pour faire la fierté de ta mère

      Mais cette fois, elle verrait qui a vraiment le pouvoir !

      -S’il vous plait, ne me faites pas de mal… Implora la vendeuse, en levant ses mains tremblantes dans un signe de reddition. Je n’ai rien fait…

      -Tu connais la chanson, petite conne, ricanais-je, en jetant mon sac sur le comptoir. Tous tes bijoux les plus chères, et plus vite que ça. Ce serait dommage que mon doigt fatigue et se crispe tout seul sur la gâchette...

      Elle éclata en sanglot, épouvantée, et fis ce que je lui avais demandé de faire. Ses larmes étaient jouissives pour moi, mieux, elle me faisait sentir puissante. Comme si je contrôlais enfin le destin qui m’avais toujours échappé…

      J’aurais sûrement continué à l’humilier et à la détrousser avant de m’enfuir avec tous ses bijoux, s’il n’était pas apparu.

      Il, c’était un sexagénaire avec une petite bedaine serré dans une chemise blanche à rayures bleues, un visage bienveillant et serein sillonné de rides d’expressions, et une calvitie avancée dont les quelques rescapés étaient grisés par l’âge.

      Il, c’était un monsieur-tout-le-monde qui avait sûrement une famille, des enfants et deux ou trois tonnes de petits-enfants.

      Il, c’était un héro.

      Il était sorti par la porte de derrière la caisse, lentement, calmement, sans gestes brusques, avec les mains bien en évidence devant la tête. Il s’était approché, et je l’avais dévisagé, trop stupéfaite, trop fascinée, trop perdue dans ses yeux bleus et clairs comme ceux d’un ange pour réagir. Et ce furent les cinq petits mots qu’il prononça qui brisèrent la transe furieuse dans laquelle je m’étais plongée.

      -Vous n’êtes pas mauvaise.

      Soudain, comme si Dieu me retirait toute la glycérine du corps en un seul slurp, je sentis une grande fatigue s’abattre sur moi, tandis que mes membres se mettaient à trembler. Je regardais avec incompréhension mes mains qui tenaient toujours le pistolet, que j’avais braqué inconsciemment sur le vieil homme. Qu’est ce qui m’avait pris ? Pourquoi étais-je soudain devenue la fille la plus odieuse du monde ? « Parce que tu l’es, ricana la mauvaise petite voix, toujours tapie au fond de mon esprit, à l’affut du moment où elle pourrait me calomnier. Au fond, susurra-t-elle sournoisement, tu es une horrible garce. Ne sont-ce pas là tes pensées les plus profondes, qui t’ont poussée à faire ce que tu as fait ? N’est-ce pas ton désir inavoué, secret jalousement gardé, que tu as  enfin exprimé ? »

      Désemparée, je regardai l’homme, le pistolet toujours levé, ne sachant plus quoi faire. Il dut voir mon hésitation, car il continua de parler, toujours aussi calme :

      -Vous devriez baissez ce flingue. Vous avez fait des erreurs, ce n’est pas grave. Ça arrive à tout le monde, à un moment de sa vie, de se perdre dans le noir de ne plus savoir où aller, que faire, vers qui se tourner, ni même à quoi ça sert d’exister. Il n’est pas trop tard, vous savez, vous pouvez toujours revenir en arrière. Vous pouvez baissez cette arme qui terrifie Hélène ici présente (il fit un vague geste que je suivis du regard vers la vendeuse, Hélène donc, qui s’était recroquevillé dans un coin en continuant à hoqueter de terreur), rendre les bijoux et rentrer chez vous. Nous ne porterons pas plainte. Il n’est pas trop tard, répéta-t-il, (il avança doucement vers moi) il n’est jamais trop tard. Tout ira bien si vous me donnez cette arme (il était à moins d’un mètre de moi). Il n’est jamais trop tard…

      Ma fureur m’avait complètement quitté, me laissant vide, d’un vide que les échos de ses paroles remplissaient peu à peu. Rentrer chez moi. Pas trop tard. Perdue dans le noir… Oui, j’étais perdue depuis ce fameux soir où j’avais claqué la porte de chez ma mère, en me condamnant ainsi à errer dans l’obscurité. Ma mère… Je la déteste. Je la déteste. Je la déteste.

      Elle me manque tellement…

      Je commençai, tout doucement, à baisser mon pistolet, prête à me rendre, et à rentrer –Enfin !- et c’est là que tout capota.

      Le bruit retentissant d’une sirène de police éclata tout près du magasin, et je sursautais.

      Sauf que je tenais toujours le pistolet braqué sur l’homme.

      Et que mon doigt était toujours tendu sur la gâchette…

      Le temps paru ralentir autour de moi, tandis qu’une tache rouge apparaissait sur la chemise de l’homme. Une petite, minuscule, insignifiante petite tache rouge qui s’épanouit beaucoup trop vite pour devenir une grande, énorme, effroyable marre de sang qui s’empressa de noyer sa poitrine. Mais le plus dur, le plus poignant, ce furent ses yeux, pas même emplis de douleurs, ni de surprise, juste compatissants, qui ne lâchèrent pas les miens jusqu’à qu’ils ne puissent plus rien contempler. Alors l’homme s’écroula. Et tout s’accéléra.

      Je laissais tomber le pistolet et m’enfuis en courant, sous les hurlements de la femme. Chris étant parti, pour une raison que je n’avais pas le temps d’analyser, je courus ventre à terre vers la station de bus au bout de la rue. Je réussis par miracle à me faufiler entre les portes du dernier bus de la journée -qui était quasiment vide- juste avant que la lumière des premiers gyrophares n’éclaire la devanture de la bijouterie.

      Tremblotante, je me laissais choir sur une place assise. Je restais comme ça quelques minutes, à frissonner, le cœur battant la chamade, les mains moites.

      J’éclatais en sanglots.




  • Commentaires

    1
    Vendredi 11 Juillet 2014 à 18:40

    Woah, c'est tellement bien écrit. L'histoire se tient si bien ! Tu me fascines LaConteuse ! Argh, et Chris là, je pressentais bien qu'il s'en irait. Je ne l'aime déjà pas. Pas du tout, du tout ! Sinon, le passage du monsieur m'a quelque peu attristée, snif. Mais alors, je me demande bien qui a appelé la police au final !

    2
    Mardi 29 Juillet 2014 à 10:32

    Trop de suspens !!!! 

    Méchant Chris !!!mad

    Pauvre monsieur, il essayait de l'aider cry

    Je suis sûre que c'est Chris qui a prévenu la police !!!!!mad

    Super histoire, franchement tu es trop forte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    il y a juste de minuscules fautes, d'inattention je pense!!! 

    3
    Mardi 29 Juillet 2014 à 14:14

    Oh tu peux me les corriger stp ? *flemme de relire /PAN/*

    4
    Mercredi 6 Août 2014 à 20:27

    Très bon article. je rejoins magic7802 pour les fautes d'inattention mais sinon c'était assez sombre pour me plaire xD La transition entre l'hésitation et la fureur était violente quand même ^^ Et puis c'est sûrement le bijoutier dégarni qui a appelé les flics, enfin, je pense xD

    Moi non plus j'aime pas Chris ^^'

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    5
    Mercredi 6 Août 2014 à 23:11

    Pourrais-tu me les corriger stp ? Je ne les vois pas ^^

    Mais non, il est mort haha !

    Merci d'avoir commenté :3

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